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>  Jeux traditionnels, banquise, livres...
Jeux inuit
Traditionnellement les inuit pratiquaient des jeux en particulier lors des périodes d'hiver.
- Les jeux de ficelle "Ajaraarniq"
A l'aide d'une ficelle nouée de façon à former une boucle, les inuit représentaient des figures animales (caribou, renard, lièvre...), des outils du quotidien (lampe à huile, harpon...), des parties du corps humain ou même des esprits.
Dans l'Arctique central canadien, les jeux de ficelle étaient pratiqués surtout dans la première moitié de l'hiver, période nocturne, quand le soleil avait disparu sous l'horizon. Ils était interdits après le retour du soleil (entité féminine), afin de ne pas la blesser malencontreusement avec la ficelle.

- Le bilboquet "Ajagaq"
Très répandu dans l'Arctique, il est fabriqué à partir d'un morceau d'os, d'un crâne de petit animal, d'une partie d'andouiller... comportant de petites cavités.
Par exemple, l'humérus de phoque barbu comporte naturellement un trou. Cet os était relié par une ficelle à un éclat d'os ayant la forme d'une aiguille. Il fallait bien entendu arriver à faire entrer l'aiguille dans un trou en balançant l'autre os.
Ce jeu était plutôt pratiqué en fin d'hiver

- Les osselets "inugait"
Les os d'une ou de plusieurs nageoires de phoque sont mis dans un sac ou une moufle. Chaque joueur doit essayer d'en attraper à l'intérieur en se servant d'un tendon en forme de nœud coulant. Il faut ensuite reconstituer la nageoire.
Mais une variante consistait à construire un village avec l'igloo, le traîneau, les chiens, les membres de la famille... les différents os représentant les différents éléments.

Certains de ces jeux sont encore en vigueur, les anciens les transmettant aux plus jeunes.
De nouvelles études montrent que la banquise continue de diminuer...
Au 30 octobre, l'extension de la banquise était la moins étendue depuis le début des mesures satellitaires en 1979. Ce record bas ne fait que confirmer la tendance au déclin enregistrée ces dernières décennies.
La reprise de l'englacement a été très inégale cet automne, selon les secteurs, les mers de Baffin et des Tchouktches étant les plus à la traine. Cette reprise très poussive s'explique par des mers qui ont eu le temps d'emmagasiner plein de chaleur durant l'été.
Et le processus de refroidissement pour atteindre le point de congélation de l'eau de mer ( à -1.8°C ) libère énormément de chaleur dans l’atmosphère.... ce qui retarde l'englacement.

Livres :
- Une trilogie de Pascal Vatinel,chez Actes Sud Junior, excellent cadeau pour les pré-adolescents.
Basée sur des faits réels, "Emily et le chasseur d'étoiles", "Mushi ! l'incroyable odyssée" et "La dernière course" entraineront les enfants dans des récits d'aventures intenses.
Dans toutes les bonnes librairies !

- Pour les enfants encore : "Pikkivagitsaanaaq, la fugitive" Contes inuit du Groenland occidental : La mémoire d'une culture ancienne et la richesse de la tradition orale.
De Nicole Tersis (directrice de recherche émérite au CNRS, spécialiste du Groenland) chez L'Harmattan.

Ouvertures en décembre : La galerie vous accueillera comme d'habitude du mardi au samedi mais aussi tous les dimanches de 11h à 19h et ce dès le dimanche 1er décembre .
Attention, le jeudi 5 la galerie restera exceptionnellement fermée et les mardis 24 et 31 : fermeture à 18h.
> Tatouages, Îles, Soleil, Expositions, Films, Livres, Calendriers...
Tatouages traditionnels Inuit
Durant des millénaires, les femmes inuit se sont fait tatouer, avec des aiguilles en os et du tendon enduit de suif. Chaque tatouage représentait un moment important de la vie de la femme.
Mais lorsque les missionnaires sont arrivés en Arctique, il y a une centaine d'années, ils ont interdit ces "diaboliques habitudes" ( ! ! ! )
Dans les communautés inuit modernes, troublées par les changements culturels, il n'y avait donc pratiquement plus de femmes tatouées lorsque le film "Tunniit : sur les traces des tatouages inuit" a été tourné.
Sous l'impulsion de ce documentaire, de nombreuses femmes retrouvent les pratiques ancestrales.
Par exemple, la toute nouvelle député du Nunavut, élue le 22 octobre et qui n'a que 25 ans, Mumilaaq Qaqqaq porte des tatouages sur les joues et le menton.

Ces marques traditionnelles ont des significations qui peuvent remonter aux histoires de la création selon les inuit, comme celle de la déesse Sedna.
La légende raconte que Sedna n'étant pas heureuse avec son mari, elle appela son père afin qu'il vienne la chercher avec son kayak. Mais le mari chamane provoqua une tempête...
Afin d'assurer sa propre sécurité, le père de Sedna, jeta sa fille à l'eau. Comme elle s'accrochait avec ses mains au kayak, il trancha les doigts et les mains... chaque morceau est alors devenu un animal marin...

Martha Kyak, qui enseigne l'histoire inuit à Ottawa, a déclaré : "Lorsque l'on voit les tatouages sur les doigts et les poignets, on voit où ils ont été coupés... La ligne Y représente un outil essentiel pour la chasse au caribou. De même, le V représente la féminité et les rayures sur le menton les premières règles d'une femme..."

Pour les femmes autochtones, se faire tatouer revêt maintenant une autre dimension : c'est une déclaration de leur résilience, de leur indépendance et de leur fierté.
....
De nouvelles îles en Arctique... mais des glaciers en moins.
La Russie a annoncé avoir 5 nouvelles îles dans l'archipel de la Nouvelle-Zemble !
En effet, la fonte de la glace due au réchauffement climatique a permis à ces iles d'apparaître. La communauté scientifique estime que ces archipels ont commencé à sortir de leur gangue de glace autour de l'année 2014.
Certes, toutes ne sont pas grandes, mais la plus vaste atteint les 54 000 mètres carrés (soit environ 8 terrains de football).
Cet été, des scientifiques se sont rendus sur place afin de cartographier ces îles, situées à l'ouest de la Nouvelle-Zemble, archipel comprenant déjà 192 îles et peuplées uniquement de personnel militaire et de nombreux animaux sauvages.

Nuit Polaire :
A Qaannaq, village du nord ouest du Groenland, le 29 octobre, le soleil disparait sous l'horizon... et il ne reviendra que mi-février !

Expositions : - "D'un continent à l'autre " Exposition de photographie animalière à Annecy jusqu'en février 2020.
- "Grand Nord" : 32 panneaux en exposition extérieure, Place de Finlande Paris VII jusqu'au 10 janvier.
- "Empreinte" de Vincent Munier à la BPALC, rue Charlemagne à Metz, jusqu'à mi-janvier.
- "Au delà du cercle polaire arctique" dans le cadre du festival du Carnet de voyage à Clermont-Ferrand du 15 au 17 novembre
- "Le Groenland à Granville" par le comité de jumelage Granville/ Uummannaq du 18 au 23 novembre : expositions, conférences, concert, films...

Et, comme c'est bientôt Noël, de nombreux livres sur l'Arctique, dans toutes les bonnes librairies...
- "Ada Blackjack, survivante de l'Arctique"de Jennifer Niven, Edition Paulsen :
L'histoire vraie d'une extraordinaire Robinson Crusoé !
En 1923, Ada est embauchée pour accompagner 4 hommes qui vont coloniser l'île Wrangel. Une fois sur l'île, la nourriture manque, le froid est mordant. Bientôt Ada se retrouve seule...
- "Un monde sans rivage " d'Héléne Gaudy chez Actes Sud.
En 1897, trois hommes s'envolent en ballon espérant atteindre le pôle Nord...
- "Les mondes Polaires" de Mikaa Mered chez Puf : L'enjeu du siècle, entre géopolitique, économie et climat. A lire absolument !
- "Nanuk, le grand livre de l'ours polaire" de Michel Rawicki chez Albin Michel.
Beau livre photo, fruit de vingt-cinq ans d'observation autour du monde.
- "Grand Nord" d'Olivier Larrey et Marie Lescroat chez E/P/A
Beau livre. Entre taïga, toundra, banquise et glaciers...
- Et toujours disponible à la galerie : " Nunavut et passage du Nord-Ouest" incroyable guide- atlas sous la direction de Jean-Luc Albouy, plus de 3 ans de travail et 1800 pages d'informations.

Ainsi que les calendriers arrivés à la galerie, avec cette année, 1 petit et 2 grands formats : l'habituel calendrier de Cape Dorset avec plusieurs artistes et un spécial Kenojuak Ashevak.
>  Érosion, Requin, Livre, Carrousel du Louvre
Tuktoyaktuk... dérive au bout du monde !
A Tuktoyaktuk ou "Tuk", la mer monte, inexorablement. Il y a quelques dizaines d'années, il y avait une plage où les enfants jouaient l'été.
Maintenant les vagues lèchent les maisons, qui sont en équilibre sur la côte.
Les 950 habitants sont confrontés à une des érosions côtières les plus rapides et violentes jamais observées. On arrive à plus de 10 mètres de recul par an !
Car les vagues, non seulement mangent la côte, mais elles fragilisent aussi le pergélisol. Des pans entiers de la côte s'effondrent, entraînant avec eux des matières organiques.
Et il n'y aura pas de retour en arrière possible !
Cet été plusieurs saumons roses ont été pêchés, une première à Tuk.
Les anciens disent que des espèces de plantes jamais vues poussent maintenant, que d'autres connues depuis des millénaires disparaissent. Et qu'il y a moins de baies à récolter car la toundra devient stérile....
Les villageois s'inquiètent " nos maisons vont tomber dans l'océan, nous devons chercher des terrains plus élevés !"
En effet les maisons sont bâties sur des "pilotis" enfoncés dans le sol gelé. Avant, quelques mètres de profondeur suffisaient. Maintenant il faut creuser très profond, presque jusqu'à 10 mètres.
Tuk n'en est pas encore à déménager, comme des villages en Alaska qui ont été relocalisés à l'intérieur des terres (un coût astronomique) mais il faut se rendre à l'évidence... tous devront partir.
Au Canada, 70% des structures de l'Arctique risquent d'être endommagées par la fonte du pergélisol.
Un requin au Nunavut !
En septembre un pêcheur de Kugluktuk au Nunavut, remontait son filet à une quarantaine de kilomètres de son village, pensant avoir attrapé un béluga.
Il a été très surpris quand il a découvert un requin de plus d'un mètre quatre-vingt de long !
De retour dans son village il a été accueilli par une partie de la population alertée par radio.
Tous voulaient prendre le requin en photo !
Un agent de l'agence de la Pêche et de la Faune est venu prendre des échantillons, afin de déterminer avec précision le type de requin.
D'après M. Worm, professeur de biologie à l'Université Dalhousie, il s'agirait d'un requin saumon ou requin-taupe (Lamna ditropis) du Pacifique et non d'un requin du Groenland, plus rare car nageant en eaux très profondes.
Les requins-saumons sont des prédateurs du saumon dont ils tirent leur nom. Ils sont surtout entre l'Alaska et la Sibérie mais des études ont montré qu'ils pouvaient aller jusqu'à Hawaï.
Il est possible qu'avec le réchauffement climatique, les espèces changent de territoire et se dirigent plus au nord.
Les saumons le font déjà, alors pourquoi pas les requins-saumons en suivant leurs proies !

Roman récompensé : "De Pierre et d'Os"
Bérengère Cournut nous entraîne en Arctique auprès d'une jeune inuit... sans jamais y avoir mis le bout du nez. Mais ce livre, qui a obtenu le prix Fnac, est un voyage littéraire vers l'Arctique. Il nous propose de découvrir ce qu'il y a de beau et de puissant, mais aussi d'étrange, dans le rapport des inuit au monde qui les entoure.

Carrousel du Louvre : 18, 19 et 20 octobre
Nous participerons au Salon Art Shopping au Carrousel du Louvre, le vendredi 18 octobre à partir de 18h, le samedi 19 de 11h à 20h et le dimanche 20 de 11h à 19h.
Vous souhaitez nous y retrouver, afin de découvrir de nombreuses nouvelles pièces ?
Des invitations sont à votre disposition à la galerie ou sur demande.
> Exposition, masques, objets anciens ...

Afin de permettre aux visiteurs de "Parcours des Mondes", principal salon international dédié aux arts traditionnels et anciens du monde entier, de découvrir l'art inuit, la galerie présentera
"Art Inuit, 2000 ans d'imagination"
du 11 au 15 septembre, au cœur de l'évènement, rue Guénégaud.

Nous aurons le plaisir de présenter des pièces très anciennes, des masques en os, des tupilak, des ivoires de morse gravés... et bien sûr de magnifiques œuvres plus contemporaines (le masque ci contre est au musée du quai Branly !).
Exposition hors les murs : Galerie Couteron, 16 rue Guénégaud, 75006 Paris
Du mercredi 11 au samedi 14 septembre 10h à 19h
Dimanche 15 de 10h à 18h.
Entrée libre.
La galerie rue St Merri restera ouverte durant l'évènement.

Les masques
Durant des centaines d'années, les inuit ont utilisé des masques. Ceux-ci sont assez différents entre les masques d'Alaska, du Canada et du Groenland.
D'une part, les matériaux disponibles ne sont pas les mêmes, d'autre part, il semble que leur utilisation diffère un peu.
Allant de petits masques de doigts à de grands masques nécessitant plusieurs porteurs, ils étaient créés pour une occasion unique, souvent en suivant les directives du chamane qui avait "rêvé" d'un esprit.
En Alaska, les masques étaient souvent en bois, disponible en quantité.
"Les chamanes avaient des visions et demandaient aux sculpteurs de la communauté de fabriquer un masque basé sur ces visions. Ensuite ils composaient une chanson et l'exécutaient en portant le masque avec des danseurs. Après la cérémonie le masque était détruit" d'après Ann Fienup Riordan, Living tradition of Yupik's masks, Agayuliyararput.

En plus de ceux possédés par le musée Branly, vous pouvez en découvrir une très belle collection au Château-Musée de Boulogne sur Mer, rapportée par Alphonse-Louis Pinart à la fin du XIXème.
Pinart décrit deux sortes de masques, ceux qui étaient placés sur la face des personnes enterrées afin de les protéger des mauvais esprits pendant leur voyage vers l'ouest, où se trouve la demeure des âmes, et ceux qui étaient utilisés dans les danses.

Ces masques étaient considérés comme une des plus haute forme d'art natif par les Surréalistes, qui en possédaient. Et leur prix sur le marché de l'art peut atteindre des sommets.... 2.5 millions de dollars en 2011 pour ce masque ayant appartenu à Enrico Donati, artiste surréaliste !

Au Groenland oriental (Angmassalik) les masques en bois n'ont pas, ou plus, de caractère religieux, mais sont franchement caricaturaux. Ils conservent néanmoins, malgré les distorsions, un certain réalisme.

D'autres masques sont en os de baleine ancien. Sculptés dans la masse, utilisant les orifices existants, ils représentent le plus souvent des visages assez stylisés.
Ceux que nous exposerons rue Guénégaud datent de la fin du XIXème jusqu'aux années 1960.
Les objets anciens :
Les "eskimos" avaient créé des outils assez évolués. Ces outils étaient non seulement adaptés à leurs besoins, mais ils étaient aussi souvent richement décorés, ce qui en fait maintenant des objets de collection très recherchés.

D'autres objets représentent des amulettes protectrices, des pièces de jeu...
Souvent en ivoire ou en os, ils se transmettaient, lorsqu' ils n'étaient pas ensevelis avec les morts.
Par exemple, ces oiseaux en ivoire sont des pièces d'un jeu de hasard "Tingmiujang ( qui pourrait se traduire par "images d'oiseaux").
Ce jeu était traditionnellement pratiqué dans tout l'Arctique, en Sibérie, en Alaska, au Canada et au Groenland. Il comprenait une quinzaine de figurines, majoritairement des oiseaux, mais aussi parfois quelques silhouettes d'hommes ou de femmes.

Boas, anthropologue américain, qui a écrit le premier ouvrage d'anthropologie dédié aux arts non occidentaux en 1927, décrit ce jeu : "Assis autour d'un morceau de cuir, les joueurs brassent les figurines et les lancent en l'air. Celles qui tombent droit appartiennent au joueur qui se trouve en face, les joueurs lancent à tour de rôle et celui qui en obtient le plus a gagné".

C'est pour cela qu'il est difficile de trouver des oiseaux en parfait état, le jeu pouvant entraîner des accidents !
> Narluga, Expériences médicales, Records, Exposition...
"Narluga" ??
Des chercheurs danois viennent de publier leurs résultats, après les analyses génétiques d'un crâne "bizarre" trouvé en 1990.
Ce crâne, entreposé sur le toit d'une maison d'un village de la baie de Disco au Groenland, avait intrigué par sa forme inhabituelle le scientifique Heide-Jorgensen.
Le chercheur avait convaincu le propriétaire de donner le crâne au Musée d'Histoire Naturelle de Copenhague afin de l'analyser car il pensait avoir affaire à un hybride. De plus, le chasseur lui avait déclaré que l'animal avait des nageoires de béluga et une queue de narval, ainsi qu'une peau grise et épaisse.
La baie de Disco est un des rares endroits où bélugas et narvals se croisent au moment de la reproduction.
Mais dernièrement, une analyse ADN, a confirmé que ce crâne était constitué, génétiquement parlant, de 54% de béluga (Delphinapterus leucas) et 46% de narval (Monodon monoceros) !
Une femelle narval s'était accouplée à un mâle béluga, de façon surprenante, car il semble que la défense du narval mâle joue un rôle d'attraction et de domination sociale.

Bien que le crâne soit celui d'un animal adulte, sa mâchoire devait néanmoins lui poser quelques problèmes, car le narval, qui n'a généralement qu'une longue dent torsadée, avale ses aliments par succion alors que le béluga mâche ses poissons avec ses dents. ............

Plus d'informations : https://www.nature.com/articles/s41598-019-44038-0/

Expériences médicales ?
Cinq Inuit d'Igloolik, dont le célèbre réalisateur Zacharias Kunuk ou l'ancien premier ministre du Nunavut Paul Quassa, ont intenté une poursuite contre le gouvernement canadien au sujet d'expériences médicales effectuées sur eux entre 1969 et 1973, sans leur consentement.
Les universités de McGill, de l'Alberta et du Manitoba semblent impliquées.
"Ils prenaient notre peau et nous mettaient celle d'autres gens sur nous" déclare Zacharias.
Dans ces années là, un laboratoire de recherches dépendant, d'après les informations de l'avocat des plaignants, du Programme Biologique International (International Biological Program, 1964/1974) était installé à Igloolik, afin d'étudier notamment l'adaptabilité humaine et la physiologie environnementale.
La même chose se serait produite à Hall Beach.
Plus de trente personnes déclarent que, non seulement leur peau était enlevée et remplacée, mais qu'on les forçaient à rester, mal habillés, dans le froid avec un thermomètre dans le rectum.
D'autres auraient été piqués avec des objets pointus pour mesurer leur résistance à la douleur.
Des inuit traités comme des cobayes...
Records !
Un nouveau record pour l’œuvre inuit la plus chère jamais vendue : un "umiak", bateau collectif de Joe Talirunili a atteint le prix de 408 000 dollars canadiens.
De nombreuses autres œuvres ont été vendues à des prix records comme une tapisserie de Jessie Oonark à plus de 100 000 dollars, des personnages de John Tiktak à 36 000, une tête de Tuna Iqulik à 21 000...

Exposition en Bourgogne : Après avoir découvert l'art inuit à la Biennale de Venise, la galerie Cara Mars a exposé l'été dernier des estampes de Pitaloosie Saila.
Cet été, vous pourrez y découvrir des œuvres inuit de fin juillet à fin août, en partenariat avec notre galerie. Vous passez à proximité ? N'hésitez pas !
Galerie Cara Mars, 4 rue de Milliaux, 89000 Auxerre.

Fermeture annuelle : la galerie sera fermée du dimanche 28 juillet au lundi 19 août inclus.
Nous vous souhaitons un bel été... et vous attendrons à la rentrée avec de nouvelles œuvres, bien sûr !
> Protection de l'Arctique, Biennale de Venise, Aalaapi...
Protection de l'Arctique
Les Inuit demandent au gouvernement fédéral de protéger de façon permanente l'est de l’Arctique canadien contre tout développement industriel (zone bleue sur la carte).
En effet, l’exploitation des ressources énergétiques de ces zones avait fait l'objet d'un moratoire qui prend fin cette année.
Le président de l'association inuit Qikqtani, M. Akeeagok dit qu'il existe des zones extrêmement sensibles où il est, pour les inuit, totalement impensable d'en exploiter les ressources.
Situé dans la baie de Baffin et le détroit de Davis et n'étant pas actuellement une zone marine protégée, ce lieu de passage, voire de mise bas pour de nombreux animaux marins, intéresse des sociétés norvégiennes qui voudraient y réaliser des tests de prospection sismique.
Car les experts pensent que l'est de l'Arctique canadien renferme de très importants gisements de pétrole et de gaz.
Mais "les conséquences d'un tel développement ne sont pas suffisamment connues" déclare M. Akeeagok. L'association demande donc que plus de recherches soient entreprises avant toute décision et qu'un organe consultatif veille à ce que les intérêts inuit soient pris en compte.
De même elle demande que d'autres moyens de soutenir la région soient explorés, comme la pêche et le tourisme...
L'exploitation minière, pétrolière ou gazière peut-elle coexister avec la vie traditionnelle inuit ?
Biennale de Venise
Le Canada ne délègue une représentation officielle dans une exposition d'arts visuels qu'à la Biennale de Venise. Et, pour la première fois, c'est un groupe inuit qui a été choisi !
Isuma, "penser" en inuktitut, la langue inuit, est une maison de production basée à Igloolik au Nunavut.....
Depuis 30 ans, des centaines d'inuit ont participé aux tournages, afin d’enregistrer leurs souvenirs et savoirs-faire dans des récits expérimentaux.
Mais Isuma s'est surtout fait connaitre par le film "Atanarjuat, la légende de l'homme rapide" qui avait obtenu la Caméra d'or au Festival de Cannes en 2001.
Très impliqué dans la communauté, le collectif a lancé en 2008 Isuma TV, premier site d'arts médiatiques autochtones au monde.

A Venise, Isuma présente dans le pavillon canadien un projet en 3 parties :
- une installation vidéo de son dernier film "Une journée dans la vie de Noah Piugattuk",
- un ensemble de productions en langues autochtones sur Isuma online
- et une série de diffusions en direct où les internautes du monde entier pourront assister à des discussions entre les habitants du village de Pond Inlet et Zakarias Kunuk à Venise, portant sur les impacts environnementaux de projets miniers sur l'île de Baffin.

Aalaapi : documentaire podcast Pendant 8 mois, 5 jeunes femmes du Nunavik ont évoqué leurs racines...
Français, anglais et inuktitut ainsi que les sons de la vie dans le nord... il faut prêter l'oreille et faire attention aux silences pour entendre la parole précieuse de ces femmes autochtones, tiraillées entre le nord et le sud, leurs racines et leurs envies d'ailleurs....
https://www.magnetobalado.com/aalaapi-le-podcast
> Kayak, Kayak, Kayaks !
Kayak : Le plus vieux kayak connu est abrité au Musée National d'Ethnologie de Munich et il date de 1577 !

Cette embarcation est en peau, le plus souvent de phoque, autour d'une structure très légère en bois (bois flotté).
Il existe plusieurs styles de kayak avec des spécificités régionales mais, même si la forme, le poids et la longueur varient un peu, tous sont maniables et légers, longs, étroits et bas.
fin d'éviter au kayak d'être rempli par les vagues et les embruns, le pont est recouvert de peau et seul un hiloire "trou d'homme" permet de glisser les jambes à l'intérieur.

La construction était traditionnelle : les femmes lavaient les peaux, les faisaient tremper (dans de l'urine fermentée) puis les épilaient avant de les coudre ensembles. Les peaux étaient ensuite enduites de graisse de phoque pour assurer l’étanchéité, ce qu'il fallait renouveler régulièrement.
Les hommes, eux, fabriquaient la structure dont les éléments étaient maintenus ensemble par des chevilles de bois et des ligatures de peau ou de tendon, ce qui permettait de garder une certaine souplesse au kayak.
Cette structure pouvait durer une vingtaine d'années alors que les peaux devaient être remplacées tous les 2 ou 3 ans.

Chaque kayak était différent des autres car construit à la mesure de son propriétaire.
La longueur est égale à trois fois la taille des bras lorsqu'ils sont tendus à l'horizontale !
Le kayak était accompagné d'une pagaie qui pouvait être simple ou double, en bois, parfois renforcée avec de l'ivoire ou de l'os.

Avec mes remerciements à Christiane Drieux et Harvey Golden...
Plus d'informations :
http://www.traditionalkayaks.com/index.html
https://kayakgreenland1959.wordpress.com/
http://strabic.fr/Le-kayak-anthropometrique//
L'équipement du kayak
Bien sûr, afin de chasser dans de bonnes conditions, l'homme portait un anorak imperméable à capuche qui était fixé autour de l'hiloire afin de rendre le tout imperméable. Cet anorak était fabriqué avec la membrane de l'intestin des animaux, le plus souvent baleines, parfois morses ou phoques.

Le pont du kayak était muni d'outils et d'armes. Ceux-ci étaient fixés sur le kayak à l'aide de courroies en peau, comportant de petits éléments en ivoire ou en os permettant de les resserrer.
On pouvait y trouver un harpon, un propulseur, des lances pour chasser les oiseaux, des bouche-trous pour réparer et, bien sûr, un flotteur fixé à l'arrière du kayak et rattaché à la pointe du harpon par une longue lanière. Ce flotteur, l'avataq, était une peau de phoque gonflée d'air (sans la tête) qui permettait de savoir où se trouvait l'animal qui avait été harponné.

Le kayak, totalement silencieux, permettait d'approcher de très près les animaux marins, en particulier les narvals, très sensibles aux vibrations induites par les moteurs.
Malheureusement l'emploi du kayak disparait !
Et les kayaks de la galerie !
Nous venons d'acquérir des kayaks :
- Un exceptionnel kayak du Groenland des années 1950, en peau de phoque.
Il est en très bon état... mais il mesure plus de cinq mètres de long et donc ne tient pas dans la galerie ! Vous êtes intéressé ? Contactez nous pour plus d'informations.
- Et des kayaks miniatures, dont un modèle en peau que les inuit faisaient pour les enfants, pour vendre aux explorateurs... beaucoup moins grand et portable !
> Tuberculose, pêche aux moules, festival de neige...
Tuberculose : jusqu'à 300 fois plus de risques pour les inuit !
Au Canada la tuberculose n'existe pratiquement plus sauf au Nord, dans les communautés Inuit.
Mais pourquoi une telle disparité ?
Plusieurs raisons sont invoquées avec en premier lieu la pauvreté et les logements surpeuplés, mais aussi la difficulté d’accéder aux centres de santé.
Les villages inuit sont approvisionnés par avion toute l'année et par bateau en été lorsque la glace de mer a disparu, mais il n'y a pas de routes reliant les villages entre eux.
Dans la majorité des villages, il n'y a aussi qu'un petit centre de soins, la plupart du temps pas adapté pour ce type de maladie.
Les malades doivent donc être déplacés vers les hôpitaux, le plus souvent au sud, pour être soignés. Ce qui renvoie les Inuit a un épisode très douloureux de leur histoire et qui explique leur grande défiance envers les personnels de santé canadiens.

Entre les années 40 et 60, les autorités canadiennes avaient affrété un bateau-hôpital, le C-D Howe qui se rendait dans les communautés autochtones afin d'y dépister les malades atteints de tuberculose.
Les inuit, forcés de monter sur ce bateau, étaient emmenés vers des hôpitaux du sud, sans pouvoir dire au revoir à leur famille s'ils étaient contaminés. Et sans qu'aucune nouvelle, bonne ou mauvaise ne soit transmise ensuite, quelque soit la durée de leur séjour - souvent des années...

Environ 9000 inuit sont morts à cette période, en chemin ou dans les sanatoriums du sud. Leurs dépouilles, identifiées par un numéro, le "dog tag" ( voir lettre d'information de février 2012) étaient mises en terre à des milliers de kilomètres de leurs lieux de résidence et sans que leurs proches ne sachent où !
Pour ceux qui étaient guéris, ils étaient renvoyés dans le nord, parfois sans soucis de leur lieu d'origine.
Quant aux enfants qui retournaient chez eux, ils n'avaient plus aucun souvenir de leur famille et ne parlaient plus leur langue, interdiction leur en ayant été faite durant leur séjour dans le sud...
Ce furent de longues années de peur et de confusion pour les inuit.

Le premier ministre Justin Trudeau a reconnu, lors d'un discours à Iqaluit en mars, "la responsabilité de ces torts, causés aux inuit par les politiques ..........

Pour avoir les articles en entier avec les nombreuses photos, inscrivez-vous à la lettre d'information en haut de la page.
Pêche ou chasse aux moules ?
Les moules sont un met très apprécié des inuit. Il y en a de sauvages en arctique mais, pour aller les chercher, il faut ne pas être claustrophobe !
En effet, il faut se glisser sous la banquise, entre 2 plaques de glace, lorsque la mer est basse et bien sûr être très attentif au bruit de l'eau qui revient lorsque la mer remonte.
Sans cela on se retrouve bloqué sous la glace et sans possibilité d'en sortir car les plaques sont mobiles et se referment...

Festival de neige de Yellowknife
Cette année en raison de températures positives, alors qu'elles devraient être une bonne dizaine de degrés plus froides, le magnifique festival de neige a dû limiter temporairement l'accès au château de neige....
Même si ces températures peuvent réjouir certains après un hiver long et très rigoureux, les habitants dépendent du réseau de routes d'hiver (rivières gelées) pour le commerce, l'industrie et les loisirs.
Or, des records ont été atteints ces dernières semaines de mars dans de nombreux points des Territoires du Nord-Ouest, rendant la circulation dangereuse !
> Labrador, labradorite, pêche,
Le Labrador Située au nord-est du Québec, cette partie de la province "Terre-Neuve et Labrador" est grande comme l'Italie mais ne compte qu'environ 28.000 habitants, (soit Soissons, Clichy sous bois ou Menton...) dont environ 30% sont autochtones (Inuit, Innus et Métis) .
Si vous consultez Wikipédia, vous pourrez lire que le Labrador a été probablement découvert au XIème siècle par Eric le Rouge, un viking, puisque les cartes marines du XIIIème siècle, indiquent un territoire nommé Estotiland.
Ensuite, de nombreux explorateurs s'y succéderont, dont Joào Fernedez Lavrador, en 1498, un portugais dont le nom qui signifie "laboureur" est probablement à l'origine de l'appellation de cette contrée.
Pourtant le Labrador a été habité par des autochtones depuis des millénaires !
On peut par exemple y trouver le plus ancien tumulus du Nouveau Monde, datant d'environ 7500 ans, construit par la civilisation amérindienne dite " archaïque maritime". Ces peuplades nomades, parcourant de grandes distances, étaient présentes autour du golfe du Saint Laurent il y a environ 8 000 ans.
Les inuit, descendants des Thuléens qui ont colonisés tout l'Arctique canadien, y sont présents depuis probablement plus de 1000 ans.
Mais dès la fin du XVIème siècle, ce sont eux qui seront en contact le plus tôt avec les blancs, missionnaires, explorateurs et baleiniers... ce qui explique en partie leur plus grande acculturation et la perte de leur langue.

Le Labrador est la partie la plus orientale du Bouclier Canadien, constitué de roches dures, parmi les plus anciennes au monde ( voir Nature de septembre 2017)
Il possède d'importants gisements de minerais, nickel, cuivre, cobalt ainsi que le plus important gisement de fer de l'Amérique du Nord....
Mais on y trouve aussi de la Labradorite (variété d'anorthite), qui y fût découverte vers 1770 et qui a la particularité de posséder un jeu de couleurs à l'éclat métallique, souvent bleu ou vert mais pouvant emprunter toutes les couleurs.
Plus dure que l'acier trempé, la labradorite est difficile à travailler. Les artistes utilisent donc en général ce qu'ils appellent le "granit labradorite", pierre grise qui contient des cristaux de labradorite.

Vous souhaitez aller au Labrador ?
C'est assez facile en été par la route Translabradorienne, soit 1150 kilomètres de nature sauvage.....
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La pêche sur glace
Même en plein hiver et par moins 25°, on va à la pêche !
En février, j'ai partagé cette activité avec Billy Gauthier, artiste bien connu et dont des pièces sont déjà dans plusieurs musées canadiens.
Après un déplacement en motoneige, Il faut choisir l'emplacement, puis creuser des trous dans la glace, celle-ci faisant environ 80 cm d'épaisseur !
Et cela donne chaud... Afin de ne pas trop transpirer, Billy avait même enlevé sa parka.
Ensuite, mettre un appât, fait d'un morceau de poisson, et patienter, patienter.... mais au bout de 3 heures, cinq beaux " rock cod" (un genre de morue), dont un cuisiné le soir même et délicieux !

Paris Indigenous Fashion Week à la Tour Eiffel vendredi 1er mars !
Victoria Kakuktanniq, créatrice inuit installée à Iqaluit, présentera sa collection lors de la Fashion Week parisienne.
Les modèles porteront ses magnifiques créations ainsi que des bijoux de différents artistes inuit.
Envie de découvrir ses parkas et autres vêtements ? Venez assister au défilé ou rendez-vous sur son site web : https://vafashion.ca/
> Merveille écologique, igloos...
Une merveille écologique : la polynie !
Alors que l'océan Arctique se couvre de banquise, une grande zone de plus de 80 000 kilomètres carrés, soit environ la taille de la Bretagne, reste libre de glace. Cette zone, nommée polynie, se trouve au nord de la baie de Baffin, entre le nord-ouest du Groenland et l'île canadienne d'Ellesmere.
Les baleiniers européens des siècles précédents l'appelaient "L'eau du Nord" et les groenlandais la nomment "Pikialasorsuaq", qui pourrait se traduire par "le grand jaillissement (d'eau)" en kalaalissut, la langue inuit du Groenland.
C'est la plus grande et la plus importante polynie en Arctique.

D'après M. Dumont, chercheur de l'Université de Québec, cette polynie doit son existence au détroit de Nares, au nord du bassin de Kane. En effet, peu d'eau circule par ce détroit entre le nord du Groenland et l'ile d'Ellesmere, faisant communiquer les bassins océaniques atlantique et arctique, car habituellement ce détroit est bloqué par des icebergs, ce qui en fait un blocus impénétrable.
Au sud de ce blocage, des vents violents balaient la surface de la mer, empêchant la prise de la glace. Une partie du Gulf Stream qui remonte le long de la côte ouest du Groenland contribuerait aussi à ce phénomène.
Cette zone sans glace joue un rôle primordial dans l'écologie arctique. Pratiquement à la même place chaque année, cet espace permet la présence de mammifères marins car la faible couverture de glace offre des trous de respiration pour les bélugas, narvals... qui ne pourraient survivre sans remonter respirer à la surface.
Et, dès la réapparition du soleil, la lumière entraîne une intense production de phytoplancton, base d'un écosystème très riche... un grand garde-manger pour de nombreux animaux mais aussi pour les inuit ! Mais ceux-ci craignent qu'avec le réchauffement et la réduction de la banquise, le détroit de Nares ne soit plus bloqué, ce qui entrainerait la diminution, voir la disparition de cette polynie !
Des igloos.. dans l'Himalaya !
Alors qu'il va essayer de gravir le second plus haut sommet de la planète, le K2, encore jamais vaincu en hiver, l'alpiniste basque Alex Txikson s'abrite dans un igloo !
En effet, ses propriétés sont très intéressantes par rapport aux tentes habituellement utilisées. Dans l'Himalaya, les vents peuvent être très violents et les températures jusqu'à moins 45 °.
En construisant des igloos pour remplacer les tentes, les alpinistes vont gagner en confort : alors que les tentes sont secouées en continu et que le bruit est omniprésent, il n'y a plus de vent dans l'igloo et donc un grand calme. Les températures y sont aussi bien plus élevées, pouvant être presque positives en raison des excellentes qualités isolantes de la neige.
De plus, l'espace plus grand et la ventilation permettent de limiter la condensation qui trempe les sacs de couchage dans les tentes. "La meilleure nuit de mes expéditions hivernales " a déclaré l'alpiniste ! Mais si les inuit mettent peu de temps à construire un igloo, c'est plus compliqué pour les alpinistes que de déplier une tente !

Un igloo se construit en spirale, de façon continue. Les blocs sont découpés en biseau afin que la couche suivante s'incline vers l'intérieur et les interstices sont calfeutrés avec de la neige. Mais il ne faut pas oublier de créer de petites ouvertures en plus de la porte pour la circulation de l'air !
> Caribous ou Rennes ? Albinos, Braquage...
Caribous ou Rennes ?
Le Rangifer tarandus est appelé "caribou" en Amérique du nord et "renne" en Europe du Nord et Russie.
Alors que le caribou est sauvage, le renne a été partiellement domestiqué afin de servir d'animal de bât et de monture.
Le Rangifer Tarandus est un animal pouvant peser jusqu'à près de 200 kilos pour les mâles, alors que les femelles ont un poids moyen d'une centaine de kilos. Mâles et femelles portent des andouillers, parfois appelés bois, qu'ils perdent tous les ans et qui repoussent grâce à un velours très vascularisé. De nombreuses sous-espèces existent, ayant des différences d'habitat, de morphologie, de couleur...

Le réchauffement climatique a une action importante sur les populations de rennes et de caribous. Le nombre de caribous est estimé a un peu plus de 2 millions contre près de 5 millions il y a 20 ans !
Une diminution moyenne de 56%, mais pouvant aller jusqu'à 73% voir plus de 95% pour certaines hardes au Canada, d'après le rapport de 2018 "Arctic Report Card Tracks region's environnemental changes".
En cause, les températures élevées qui amènent de plus en plus d'insectes qui épuisent les animaux en "pompant" leur sang et transmettent des maladies, le recul de la foret boréale en raison de la recherche minière et de la sylviculture, la pollution... et la chasse.
Don Russell, chercheur au Yukon College, indique que, même si certains ont pris de mesures drastiques sur la chasse, il faut encore réduire ces prélèvements.
Or ces animaux sont pourtant vitaux pour les autochtones. Cela aura donc une influence sur leur qualité de vie, sachant que plus de la moitié de la population inuit déclare vivre en insécurité alimentaire ( données : Statistique Canada).
Sans parler de l'impact de cette disparition sur le fragile écosystème arctique .... et sur la distribution des cadeaux du Père-Noël dans quelques années !
Un phoque albinos près de Pangnirtung
Alors qu'il était dans un fjord proche de son village, Leopa Akpalialuk a remonté un phoque dans son filet. Surprise celui-ci était blanc - rose !
"Mais le phoque était mort avant que je puisse le libérer" a dit Leopa.
Car, traditionnellement, les animaux albinos ne sont pas chassés mais respectés.
Depuis qu'il a été attrapé, la grande majorité des habitants de ce village de 1500 personnes est venue le voir !
M. Ferguson, chercheur au Ministère des pêches et des Océans, a déclaré qu'il était extrêmement rare d'en trouver et qu'il ne connaissait que 4 cas dans le monde, toutes espèces de phoques confondues.
Pour les inuit, les animaux albinos, .............

En Arctique mais pas chez les Inuit...
Longyerbyen est la seule ville du Spitzberg, dans l'archipel du Svalbard.
Ses 2500 habitants vivent sur cet archipel appartenant à la Norvège dont le seul moyen d'accès en hiver est l'avion et où il y a moins de 50 kilomètres de route au total !
Ce qui n'a pas découragé un "braqueur" qui a attaqué la plus nordique banque du monde le 21 décembre !
Pourtant la banque indique bien sur sa porte qu'il n'est pas possible d'y entrer armé, alors qu'il est normal de voir tout le monde circuler avec des armes en raison de la présence de nombreux ours polaires dans l'archipel.
De passage, ce voleur n'avait sans doute pas pensé......

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